un café des voisins

24 janvier 2012

Pas de repas de quartier cette fois entre les deux fêtes de fin d'année...

mais renouer avec des voisins le temps d'un café qui s'éternise est tout aussi valable...

Naître quasiment dans la rue, avoir toujours vécu enfant et épouse dans la même maison fait de cette voisine, pourtant de notre âge, une sorte de mémoire du quartier, qui peut évoquer les champs et maraîchages du bout de la rue, maintenant remplacés par des barres d'immeubles bordées de petites maisons encastrées parfois, avec quelques impasses que Pierre Salies, encore un habitant de notre rue, avait répertorié dans un de ses livres sur Toulouse, grâce à son association et sa revue Archistra.
S'apercevoir aussi que les maisons autour, qui se transforment, changent de propriétaires, appartenaient au départ toutes à la même famille, évoquer l'agrandissement des nôtres grâce aux photos de mariage, de naissances, se donner des idées de décos, de tricots !

Bon, mais parlons des à-côtés culinaires de ce café-nostalgie
qui nous a fait évoquer le passé tombé dans l'oubli de nos "petitous"

Cette fois, à côté de la traditionnelle galette, la recette des framboisines avait pris la forme de financiers ;
un peu trop d'amande à mon goût les a rendus moelleux, mais difficiles à démouler

et dîner surprise de la veille pour la mise en bouche avec mousse de poisson et salade de fruits
En "désossant' les filets de limande gauche, mixés puis passés au pilon à travers la passoire en mélangeant avec crème fraîche bien froide et 2 blancs d'oeufs, parfumés ensuite avec un peu de cumin et de piment d'espelette...Salés bien sûr !

Première fois que j'utilise des blancs d'oeufs congelés d'une autre recette