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1 février 2018

2 histoires de shérif

Pobi  seul_le_silence-178x300

 

Envie de confronter ces deux livres, 2 thrillers que je ne voudrais pas laisser tomber dans les limbes de ma mémoire, et qui mettent en scène chacun un héros, un shérif, des crimes...

Quand le Jack de Pobi vient en aide au shérif Hauser, c'est en tant qu'ancien du FBI pour comprendre de l'intérieur le modus opérandi et les motivations d'un écorcheur. Quel est le lien avec son père, peintre hospitalisé et mutilé après l'incendie de son atelier, et qu'il n'a pas vu depuis 30 ans après la mort de sa mère assassinée, et le lien aussi avec sa propre histoire d'enfance ?...
Il faudra quelques meurtres dont la description est difficile à supporter, et la disparition de sa femme et son fils en pleine tempête, dans cette Nouvelle-Angleterre, pour tirer les fils entre ces tranches de vie, les tableaux du père faisant un étrange puzzle qui semble délivrer un message.

J'avoue avoir zappé les pages de description des 2/3, puis comme souvent, être revenue de la presque fin vers cet arrêt, ayant posé des hypothèses sur cette silhouette d'assassin, afin de ne pas laisser en carafe les personnages et cette intrigue prenante bien qu'angoissante.

        Autre Shérif débonnaire et humain,  Haynes Dearing dans 'Seul le silence, accompagnera 30 ans durant le destin de Joseph Vaughan, qui découvre à 12 ans le corps mutilé d'une fillette de sa classe. Meurtre obsédant qui sera suivi d'autres et structurera sa vie et sa quête de vérité.
L'intrigue commence mollement, peut-être parce que le narrateur essaie de mettre de la distance avec Augusta, sa ville d'origine, et devient écrivain à New York avant d'être rattrapé par cette histoire, entrecoupée de chapitres où Joseph est en tête à tête final avec l'assassin.
Mais comme dans Pobi, l'écriture est incisive, précise et très travaillée, ce qui parait presque étrange dans un roman policier.
J'ai suivi les arcanes de cette histoires comme on voit se construire la figure d'un manipulateur, à petits coups de compréhension et de culpabilisation.

"Ce que nous nous rappelons de notre enfance, nous nous le rappelons pour toujours - fantômes permanents, estampés, écrits, imprimés, éternellement vus » dit R.J. Ellory dans le roman.
Expérience personnelle sans doute pour cet ancien prisonnier devenu guitariste avant de se tourner vers une écriture rédemptrice.

autre critique très détaillée ici

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Commentaires
A
J'ai aimé le Ellory, mais il faut s'accrocher par moment, c'est rude. L'autre a l'air encore plus trash !
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