Le jardin au seuil de l'automne
Voilà que le jardin se sent en début d'été !
Après la sécheresse d'Août, les quelques orages et quelques jours bien arrosés ont (enfin) fait venir au potager quelques légumes, encore en devenir malgré la fraîcheur de ces derniers jours.
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Voyez plutôt la belle lanterne de citrouille, qui pourrait illuminer quelques soirées festives... mais les occupations ne manquent pas et il fait presque nuit à 20h15
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L'aubergine se hâte lentement de mettre sa robe lustrée; elle fait encore un peu la timide, et quelques butternuts (ou courges babeurre) tendent leur corolle femelle à tous les insectes de passage.
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Pourtant c'est bien l'automne qui s'annonce avec colchiques, asters, mes sedums pâlichons... et même des champignons qui ont l'air d'apprécier l'espace sous l'abricotier !
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Ces minis-cèpes ne sont bien sûr pas comestibles mais peut-être feront-ils signe aux copains ? les têtes de moines ont séché en 3 jours mais même une planche a laissé sortir cette drôle de brochette l'espace de quelques jours !
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Heureusement, sur les marchés on trouve des girolles légères qui embaument les poêlées de champignons plus simples, avec un peu d'ail.
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Comme nous sommes le 20 du mois, Ciorane peut-être publiera quelques recettes anti-gaspi; j'ai utilisé le dernier gros citron pour un soufflé à la maïzena, le temps n'étant plus aux sorbets. Pour terminer un plat de tomates au thon, ce fut idéal.
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et pour apporter mon écot sans gluten au repas des 6 ans du petit Charlie, j'ai mixé 2 bananes plus présentables avec 180 gr de farine de riz, 100 gr de chocolat fondu, 3 oeufs entier, un peu de levure et une cs de paillettes de noix de coco.
La génoise ainsi formée a été découpée en 2 disques et fourrée au dernier moment de chantilly et de cerises au sirop-maison; encore meilleur le lendemain, le sirop ayant imbibé le gâteau, ce à quoi je n'avais pas songé...mais nous nous déplacions en train.
Pas de bouquet pour terminer ce post du vendredi ?
mais l'amaryllis du Château de la Reynerie qui ne s'était pas affiché il y a 15 jours, et la délicate rose du jardin des plantes; j'attends de voir la floraison d'une bouture chez moi, n'ayant pas eu la précaution de les étiqueter en les faisant, ou les rempotant. Et ces anémones du JApon, blanches et gonflées, qui rivalisent avec les roses de chez ma fille, quand mes pâlichonnes peinent à s'ouvrir encore
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J'y pense, avant de clore ce billet : le weekend de début octobre sera l'occasion de multiples évènements sur le thème des jardins, du compostage et partage d'expériences. Chez nous, cela s'appelle 'La clé des champs" mais aussi, sur cette carte interactive: Fête du sol vivant !
regardez bien autour de vous ce qui sera publié.
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Au jardin des plantes de Toulouse, ils consacrent quelques espaces pour du mulch, pour régénérer la terre avec déchets verts azotés, humus, compost pour faire venir les vers de terre et lombrics. Eh bien c'est justement le thème du livre entre mes mains, Humus, de Gaspard Koenig