Taille des fruitiers : de la nouveauté
Mes 2 pommiers et le poirier, vieux de 30 ans maintenant,
ont du mal à conserver leurs branches du bas,
sur ces sujets formés en espalier.

La faute en serait-elle à la taille d'automne,
où je rabats les branches du haut attirées vers la lumière ?
(je taille 'long' cependant pour éviter que trop de sève ne vienne sur le haut)
peut-être aussi à ces courtes saisons intermédiaires
qui me font attendre que la sécheresse finisse, plutôt fin Octobre chez nous,
au lieu de 'tailler en vert' comme préconisé -pour les fruitiers à noyaux cependant-
Bref, j'ai essayé cette année un nouveau système :
privilégier la taille des branches du bas, -au-dessus des bourgeons venant à fleur-
et attendre le franc démarrage de ces branches avant de m'occuper du haut,
que j'ai cette fois vraiment taillé court, jouant un peu la montre,
par rapport à l'habituelle taille de mi-mars.

poirier central
ça a l'air de marcher,
même si cette année le pommier 'Reine des reinettes' porte peu de fleurs,
peut-être également épuisé par l'abondante récolte de l'an dernier.


Celui-ci, c'est un "Canada blanche"
Qu'importe, il faut privilégier la circulation de la sève.
Tout ceci ne vaut pas le plantureux jardin du voisin après la voie ferrée,

chez qui la vigne continue de produire, ainsi que choux, salades spontanées, fèves...
*Mais les conseils de "Tonton Louis",
ou de l'intervenant de "Jardinier de France"
qui était venu une fois ou deux,
me manquent bien....
par ailleurs mon jardin tout petit regorge de coins sympas,
et points de vue saisonniers intéressants, bien qu'habituels :


photo vers le 10 Avril

et même un fruit en formation
sur le pêcher que je n'ai pu transplanter au boulot...

Les semis de butternuts et courges Lao
(photo à venir)
ainsi que Balsamines, impatiens, cosmos et oeillets d'Inde.
et côté rue

le fuschia MAgellan n'a jamais été aussi tôt fourni


Comme dans les potées et carrelage de la terrasse,
silènes roses et heuchera
Boutures de rosiers Isaac Péreire et Ronsard
déjà fleuries comme les pieds-mères

Chic, j'ai même réussi une bouture de lavande !
et puisque je suis dans les innovations,
j'ai tenté de greffer des pieds de tomates semés
après avoir vu dans le commerce qu'ils étaient plus forts et plus résistants
-Merci au jardinier toulousain Nicolas Larzillière
qui pollinise également ses cucurbitacées à la main-

Une incision sous les premières feuilles
et attacher les deux fentes ensemble.
Un seul a vraiment pris,
les deux autres greffons s'étiolant...
mais ne pas oublier que les gourmands que l'on arrache aux aisselles
peuvent également être replantés
pour multiplier vos plants !
et pour les toulousains,
un troc de plantes aura lieu ce Dimanche 1er MAi
Place du Ravelin, tout près de St Cyprien, face au Musée des Abattoirs
et il fait si froid dehors
avec neige en région parisienne hier,
que leurs transplantations au jardin attendra bien la mi-Mai !