Lasagnes d'aubergines à la mozzarella et cuisine des restes sans gluten
Notre atelier de confection de mozzarella et burrata a donné lieu à plusieurs recettes, d'autant que nous étions repartis tous les trois avec un bocal d'environ 500gr, résultat de notre participation.
Bien sûr, il y eu le soir-même une grande salade assez classique, accompagnée de deux belles burratas, bien crémeuses
le summum fut sans conteste les lasagnes d'aubergines,
plat classique revisité par mon fils, descendu exprès de l'Est pour son anniversaire.
Première étape : cuire au four et laquer les aubergines avec un jus aigre-doux à la sauce soja (sans gluten)
Les voilà ouvertes et nappées de mozarella et d'une sauce tomate/coriandre/basilic
(la gelée de la première cuisson ? renseignements pris, j'avais zappé la 2ème cuisson au four,
en tranches nappées de tomates pelées, exceptionnellement fraiches et non en boîte.
Le cuisinier est puriste, même hors saison)
Là vraiment, cela n'a plus rien à voir avec mes lasagnes d'aubergine habituelles,
alors qu'il n'y a pourtant ni jambon cru, ni viande d'agneau à l'intérieur.
C'est craquant dessus, moelleux +++ dedans...
Merci Colin !
Bien que ce ne soit pas le repas d'anniversaire
j'avais fait des coupes de chia à la mangue
(graines réhydratées dans de l'eau + lait concentré sucré en tube)
et quelques macarons de la biocoop
Mais alors que faire de la mozzarella restante, notamment la boule confectionnée ensuite avec le rebord trop épais de la burrata, retravaillée sommairement, passée dans le creux de la main et du pouce, et bien scellée dessous ?
eh bien, elle a agrémenté des pommes de terre, comme une tartiflette au four, le soufflé de brocolis que j'avais posté trop tard pour la rubrique de février de la Cuisine de 4 sous,
et le reste a mis de l'onctuosité à une soupe de céleri-rave qui eût pu être fade autrement, même une fois les légumes revenus dans un peu d'huile
Après 8 jours, je n'ai plus osé m'en servir avec celle de ma fille
car faite au lait lait cru caillé au départ, même si bien chauffé plusieurs fois.
Le petit-lait est mis de côté lors de l'égouttage et recuit (recotta) chez le maître de stage
et le liquide de conservation est tout bêtement de l'eau et du sel, plus ou moins grasse selon le nombre de fois où on l'a changée.
J'agrémenterai également la rubrique des restes de Ciorane en ce mois de MArs par une utilisation du reste de frangipane (oeuf-sucre-poudre d'amande) nappant des chaussons style jésuite
en Oreillons de pêches fourrés à la frangipane
décorés de lamelles de noix de coco
Il y a là de quoi se régaler,
et je n'aurai plus d'excuse pour ne pas savoir que cuisiner...pendant quelques temps !