Lecture en cours : Sidérations de Richard Powers
Théo, astrobiologiste, élève seul son fils Robin depuis la mort accidentelle de sa femme Alyssia. Un enfant sujet à crises de rage que le père tempère par des récits sur des planètes imaginaires ou des campements dans les Smokey mountains pour observer la nature, les animaux, mais qui le font écarter de l'école. Un collègue d'Aly, militante écologiste acquise à la cause de la défense animale, lui propose une thérapie basée sur une réharmonisation de ses schémas cérébraux (neurofeebacks) à l'aide d'enregistrements de comportements; d'abord réticent, le père accepte...
Un livre palpitant et émouvant qui pose tout de même la question du libre arbitre : à brancher un enfant sur les données cérébrales de sa mère décédée, certes on ne peut méconnaître les vertus thérapeutiques de ce retour au giron, voire pour l'enfant d'en poursuivre le projet militant, mais n'est-on pas alors un jouet manipulé destiné à rejouer ce que certains ont pensé pour nous ?
Un grand danger selon les personnes aux manettes
et justement à la radio, j'entends parler de cette expérimentation/réalisation : un homme tétraplégique arrive à faire quelques pas en reconnectant les schémas de sa pensée en train de marcher à sa moelle épinière.
Le livre de R. Powers ne serait pas de science fiction ?
désolée, je vous ai mis le lien vers l'article auquel je pensais mais le mémento ci-dessous, au texte embrouillé, ne consent pas à se laisser supprimer ;) la technique n'est pas toujours au point !