William Wisting

   En attendant la disponibilité en bibliothèque du Code Katerina repéré chez Bill, je suis tombée sur deux autres romans de la série norvégienne, pour me faire une idée, sans avoir trouvé à visionner en français un des épisode mis en images.

           Dans "Les chiens de chasse", Wisting replonge dans une affaire, au sud d'Oslo, résolue dix-sept ans auparavant avec la condamnation de Rudolf Haglund pour le meurtre de la jeune Cécilia; Celui-ci vient de sortir de prison et fait appel sur la base d'éléments nouveaux, une falsification qui aurait eu lieu dans le recueil d'indices. Wisting est suspendu de ses fonctions mais va se replonger dans le dossier et se mettre à remonter chaque étape de l'enquête.
L'auteur reconnu est-il victime d'une erreur judiciaire et qui lui a permis de débusquer cette entourloupe ? pourquoi maintenant, alors qu'une autre jeune fille est portée disparue ?

Un suspense attachant par la précision de sa démarche d'investigation et l'humanité avec laquelle sont abordés les rôles de chacun de ses collègues, malgré la cruauté des actes décrits; d'autant que Line, la fille du policier, qui vient de se séparer de son compagnon Tommy, se trouve mêlée aux recherches de par ses activités de journaliste à VG. Le lien affectueux mais emprunt de réserve les fait se rejoindre dans la poursuite de la vérité, tandis que Suzanne, la compagne de William Wisting, s'éloigne de lui, satisfaite de la tenue de son café dit culturel.

        "Fermé pour l'hiver", c'est l'un des chalets de la kyrielle de villégiatures estivales victimes de cambriolages, celui du présentateur Thomas Ronningen où est retrouvé un homme mort de 2 balles.
Antérieur au précédent, on y fait connaissance de l'inspecteur Wisting, qui encourage Suzanne dans ses rêves d'ouverture de café, tandis que sa fille Line a du mal à se séparer de Tommy, sur-occupé par sa co-gérance du café Shazam Station, qui semble être une plaque tournante du blanchiment d'argent.
TAndis que l'inspecteur fait face au vol du corps pendant son transfert à la morgue, Line cherche une solitude ressourçante dans un chalet proche de la scène de crime et va être confrontée à un deuxième homme mortellement blessé par balle, dans une barque à la dérive. Une affaire de règlement de comptes ? de cambriolages en série pour assurer un minimum vital dans la Lithuanie à la société contrastée où Wisting va devoir enquêter avec ses collègues des affaires criminelles correspondant ? ou un trafic de drogue par une bande chevronnée ?

Ce 1er roman paru en France, aux expressions parfois gauchement traduites ("il tomba dans la bourbe", "les recherches dans le réseau analogue -analogique-" nous mène avec précision dans les circuits de villes et d'autoroutes transfrontalières que je n'ai pas retenus -même s'il est agréable pour une connaisseuse du suédois basique de se repérer dans les suffixes 'havn, veien' qui indiquent les rues, les ports, ou dans les noms- On y comprend les complexités de trafics post Shengen, tandis que la retraite de Line nous ouvre le confort de feux de bois et de brume bien agréables dans les chaleurs actuelles.

...Et pendant ce temps, les nuées d'oiseaux tournoient au-dessus d'eux ou s'abattent à proximité....

Comments

[dasola]

Bonjour, j'ai découvert l'écrivain avec Les chiens de chasse (le deuxième paru) et j'ai lu juste après Fermé pour l'hiver qui m'avait laissé sur ma faim. Depuis, j'ai lu les trois suivants dont L'Usurpateur (bof), Le disparu de Larvik (oui bof) et Le code Katharina (bon mais sans plus). Je conseille vraiment Les chiens de chasse. Bonne après-midi.

[Giovinetta]

oui, on fait souvent la sieste en raison de la chaleur, occasion de lire plus que le soir au coucher

Porte-toi bien dans cette maison toute refaite

[Du passé au prés]

Ah bonne lecture alors.