La saison des pêches
Une publicité disait d'autres années :
les pêches c'est maintenant ou l'an prochain !
Je lis en ce moment Nagori, La nostalgie de la saison qui vient de nous quitter de Ryoko Sekigushi, un essai* plus qu'un roman, mais à Toulouse, l'été n'a pas encore lancé ses dernières flèches, alors nous pouvons encore attendre pour les raisins.
D'ailleurs les figues également sont en pleine maturation.
* elle a également des réflexions très intéressantes sur les légumes du printemps, pendant le confinement notamment.
Les pêches plates, délicieuses à pleines dents en début de saison, sont souvent farineuses et fibreuses par manque d'eau maintenant,
mais j'ai hérité d'un carton de pêches de vigne bien rouges, dont le poids a cassé une branche de l'arbre vendéen,
puis de pêches de vigne blanches si abondantes qu'elles sont restées petites et un peu trop fermes pour une consommation directe.
Après consommation directe, voici une portion de pêches au jus avec sucre,
ensuite réduit en coulis, puis utilisées en melba avec une boule de glace rhum-raisin.
Une autre a été agrémentée de marinade alcoolisée au coquelicot,
trop alcoolisée pour faire de la liqueur (erreur de printemps)
UNe autre partie est cuite au naturel et stérilisée en 2 bocaux 15mn à la cocotte remplie d'eau
- je préfère ajouter le sucre à l'ouverture pour éviter la fermentation-
et seront une ressource pour les desserts cet hiver.
Je n'ai pas eu le coeur de les mettre en confiture.
Les pêches blanches, un peu abimées par le gel,
nous les avons notamment picorées en passant ;)
mais en verrine, pour accompagner une part de tarte aux pommes,
c'est fameux. (quelques figues blanches au milieu de la tarte)
Cuites ainsi, elles rendent un jus légèrement gélifié, très agréable.
Certaines ont été garnies de crème à l'amande (1 oeuf, sucre, poudre d'amande)
et passées au four pour gratiner (pas de photo)