un peu de nostalgie en musique....
Quand la musique redémarrre... cela fait également redémarrer la boîte à souvenirs...
Pendant les récents congés, la tête au plafond que je repeignais, j'ai pu déguster la suite des émissions "carnets nomades" de Colette Fellouz sur F. culture.
A défaut de lecture, j'aime bien m'entendre raconter des lieux, des gens.
L'émission évoquait Rome, ce qui me permettait d'être en communion d'esprit avec au moins deux connaissances :).
On y rappelait la vie du jeune Dante qui, s'il a vécu à Florence, a également effectué un pèlerinage à Rome, comme il est détaillé dans le livre de Jacqueline Risset.
Pour moi, Rome reste le regret de n'avoir vu les lieux antiques, théâtre de mes nombreuses traductions latines, que de loin la nuit sous la pluie en Octobre 2005.
Mais aussi souvenir de la partition la plus originale que j'aie pu voir (quoique les récentes de Zad moultaka soient assez fournie également côté étrangeté) :
Imaginez des spermatozoïdes courant sur les portées se réduisant de plus en plus côté nombre de lignes.
Non, je n'exagère pas ! voyez plutôt !
-une de mes amies a même eu la gentillesse d'immortaliser cet évènement par une serviette brodée-
Il s'agissait d'un hommage à Luciano Berio disparu deux ans auparavant, en présence de son épouse et avec la pièce Laborintus II heu... dans une interprétation moins déjantée que la fin de cet extrait par un groupe concurrent où je reconnais néanmoins quelques collègues... et quelques belles envolées de texte !
"Lasciate ogni speranza !!!" ...
Un choriste reprenait cette exhortation de la Divine Comédie...
A la fin de l'oeuvre, le récitant que je ne voyais que de dos et qui était absent de la répétition, en vareuse bleue ouvrier, commence à crier et ponctue l'oeuvre en levant brusquement le bras à l'horizontale : c'était Eduardo Sanguinetti, le fils d'un syndicaliste réputé à une époque. Une impression d'indécence, faute d'avoir été assez renseignée sur cette oeuvre...
souvenir impérissable donc, qui m'a permis également de découvrir de l'intérieur les fresques du Palais Farnèse qui sert d'ambassade de france comme l'émission vous le détaillera... et toujours de nuit quelques places renommées.
-snif ! je ne me souviens plus du nom de ce café réputé, à la déco baroque....-
Vous pouvez également consulter le livre de Jacqueline Risset chez Garnier Flammarion : Dante, la Divine Comédie