Permaculture : piqûre de rappel
Le jardin en cette saison semble plein de promesses,
pour des récoltes abondantes...
Mais à Toulouse, la luxuriance souvent précoce se change vite en terre desséchée !
même si mon potager, de terre jaune du Lauragais à l'origine, est devenue bien noire, bien riche avec l'apport d'or brun, ou de terreau mélangé au compost...
L'an dernier, j'avais constitué une nouvelle planche de potager par le système de permaculture.
Je me croyais quitte en apportant simplement une nouvelle brouette compost que nous constituons tout au long de l'année avec les déchets ménagers.
Regardez, à 10 cm à peine de la surface, les lombrics pullulent et ont déjà transformé nos épluchures (dénuées de reste de viande) en une matière noire et riche !
Heureusement, une jeune amie venant quêter des renseignements, m'a aiguillée sur les vidéos de Philipp Forrer et Emilia Hazelip ! me rappelant qu'il fallait entretenir ces buttes. Même en les tassant sous forme de planche, le dessus doit rester couvert et l'intérieur bien nourri pour éviter d'avoir à arroser.
Cela tombe bien : la souche de mimosa donnée cet hiver par la voisine était restée bien humide en dessous, bien décomposée avec des fibres alvéolées que je réduis en miettes pour éviter d'emmagasiner l'air qui pourrirait les racines des plantules.
Alors, je vous redonne le mode d'emploi :
Décaisser la partie de terre que vous voulez enrichir.
Poser d'abord des morceaux ou bandes de carton sans écriture (l'encre n'est pas bonne pour la terre) (photo ratée ;( )
Ajouter copieusement vos fibres végétale humidifiées, qui vont stocker et répartir l'eau des pluies.
Ajouter des branchages secs, morceaux de bois, d'arbres taillés déjà un peu secs ou cassants.
Remettre la terre décaissée. Vous avez des photos plus explicites sur le lien de l'an dernier.
Ajouter des brindilles type résidus d'aiguilles de pin pour constituer le dessus de la butte.... les caniveaux de certains quartiers en sont plein ! et bien vieillis (car j'ai un peu peur de trop d'acidité) -photo introuvable-
puis couvrir avec les tontes d'herbe à renouveler périodiquement pour ne pas laisser la terre à nu...les vers de terre vont adorer, et remplacer le bêchage.
Evidemment, mon jardin étant bien petit, peu de tonte chez moi. Mais les repousse d'impatiens balsaminés que je n'arrive pas à éradiquer dans l'allée du devant et dans les plate-bandes fleuries font une couche verte idéale et renouvelable.
Vous aurez également constaté que les buttes chez moi sont plutôt des lignes étroites, mais on peut faire un rectangle, un carré, une large spirale si vous voulez, selon votre espace.
Il n'y a plus qu'à ouvrir le haut de la butte pour insérer profondément les plants, de pommes de terre, de courgettes et poivrons, plus tard de tomates (où vais-je mettre les butternuts et potimarrons qui ont levé en quantité ? à la place des fleurs sans doute cette année)
Attention à ne pas refermer tout de suite la couche verte sur les plants frêles.... et je suppose sur les graines fines comme carottes et panais, que cette journée du Lundi 13 avril, selon le calendrier lunaire, semble être idéale pour ressemer si votre premier semis n'a pas marché !.
Et pour les cultures déjà en place comme les Pommes de terre, Bettes cardes, petits pois ?
le mieux, s'il vous reste des morceaux de fibres de souche partiellement décomposées, est de les insérer, quasiment comme une piqûre intra-dermo, au pied des plantes, que vous allez ensuite légèrement butter.
J'ai procédé ainsi, en insérant même des bandes de carton au bas des rangs de pommes de terre qui avaient déjà levé en quelques jours. Pas idéal, mais j'espère efficace !
Hem, dans l'école du quartier, de l'imagination et une agréable fantaisie mais il va falloir couvrir la terre laissée à nu.
Une petite étude en différenciation ?
Fleurs de pommiers, cerisiers et poirier......
Il va falloir à nouveau supprimer des bouquets de fleurs de pommier, sans quoi les fleurs abondantes cette année pourraient bien ne produire que de petits fruits...
sans compter qu'il faut sans doute plus 'tirer la sève' en bas des arbres, en coupant court cette fois pour éviter que de nouvelles branches ne sèchent.
Oups, j'allais oublier : mon secret pour passer ainsi du potager à la broderie,
alors que je déteste laver les ouvrages par peur de décolorer les fils :
je lave plusieurs fois + brosse les mains avec un savon gommant type Terra mousse ou COuent des minimes (en vente chez MArio****d) et, avant de broder, un petit coup de crème Couvent des Minimes, ou Rêve de miel de chez Nuxe, qui laisse une bonne odeur; ou encore l'Huile divine de Caudalie, un délice ! et le petit plaisir des moments de pause.
Saurez-vous identifier le début de cet ouvrage, modèle issu d'un récent magazine ?
et puis en alternance, je n'ai pas résisté à l'envie d'une petite maison avec un mini CNN aux teintes pastel, où bien sûr j'ai fait quelques modifications, ayant envie d'un petit mouton et moins de fleurs.
je ne me souviens plus si les carreaux sur ce type de tissu disparaissent au lavage ou bien au repassage ?
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