Trouver l'enfant
Naomie, dont le nom signifie Délices, a tout oublié de son passé, mais donne un sens à sa vie en tant qu'enquêtrice dans les disparitions d'enfant, glânant parfois une odeur, un flash de sa propre vie.
MAdison a disparu peu avant la Noël 3 ans auparavant.
Sans jamais s'attacher et par recoupements minutieux dans les moeurs des trappeurs et chasseurs de ces bois d'Orégon, voire par le découpage cadastral des propriétés et leurs cabanes, NAomie tente de la retrouver, aidée par le garde-forestier Dave, et les dossiers de disparition du policier Winston, tandis que MAdison consolide sa résilience en s'appuyant sur le conte de 'La fille de la neige' et des comptines qu'elle connait, afin d'amadouer son ravisseur/sauveur mutique, Monsieur B et d'entretenir ses connaissances par-delà l'inhibition de sa pensée et ses moments d'amnésie, comblant l'impensable par l'idée que "c'est comme ça dans ce monde-là".
En furetant à la Librairie Privat, au moment de garnir ma PAL pour l'été, je suis tombée en arrêt sur ce livre,
peut-être parce que la couverture évoquait la broderie 'Première neige' de Pili Campoy de Linpulsion...
C'est un bijou de compréhension de l'âme humaine, des mouvements affectifs et de la résilience, une écriture au plus juste dans les descriptions des différents groupes sociaux, du syndrome de Stockolm, en évitant le côté mélodramatique ou médiatique qui peut en découler.
On a envie que Naomie retrouve son patronyme, ses souvenirs pour également aller de l'avant.
et du coup, je vous le partage avant d'en avoir fini la lecture.
Brodé en rouge, en bleu par Cilou de panier à ouvrages
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