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3 janvier 2023

Romans policiers de vacances

En fin d'année, j'ai pu poursuivre ma découverte des romans scandinaves de Lier Jonst Horn

La chambre du fils

            Avec La Chambre du fils, où à la mort d'un ancien ministre de la santé, l'inspecteur Whisting trouve dans son chalet des cartons de coupures de billets de banque datant des années 2000.
Un holdup fomenté par son fils, mort auparavant à moto ?
Un fond secret du temps de ses activités syndicalistes ?
Un rapport avec la disparition du jeune Simon, disparu en 2003 près du lac à la même époque que le holdup dont est issu cet argent ?
Pourquoi l'argent n'a-t-il pas été utilisé depuis ?

             L'écriture est très agréable, les méandres de réflexion de l'inspecteur détaillés sans être lassants ni agressifs, et le temps de l'enquête à nouveau intercalé avec les rapports de l'inspecteur et de sa fille Line, journaliste.
Une affaire délicate, juste avant les élections en Norvège, qui nécessite la création d'une équipe d'enquête confidentielle.
Ayant quitté le journal après la naissance de sa petite Amaya et intégrée à l'équipe pour ses investigations et interviews de protagonistes de l'époque du hold-up, Line va-t-elle réussir à garder le secret sur les détails de l'enquête, tout en trouvant sa place dans l'équipe ?

Les relations de Whisting-inspecteur-papa-papi et de sa fille ajoutent un côté humaniste piquant à cette affaire qui pourrait paraître politique, et nous amènent vers la sphère personnelle de la vie de Bernhard Clausen et à accepter la logique du dénouement.

 

     Un autre inspecteur flegmatique, c'est Brunetti, qui nous promène dans Venise, avec le problème du logement et des passe-droits dans "Des amis hauts placés"
et des sans-papiers, en l'occurence la mort d'un 'Vu Compra' Sénégalais dans "De sang et d'ébène" (un des 3 de la série reçus à Noël)

Toujours humain, assez diplomate avec son supérieur Patta, non sans ironie intérieure, très à l'écoute de ses collègues comme des victimes, Guido Brunetti nous initie également au dialecte vénitien et navigue entre ses souvenirs de jeunesse modeste et la vie des anciennes familles patriciennes comme les Fallier, famille de son épouse.
des romans très agréables à lire; le seul écueil étant la prodigalité de l'auteur, dont on finit par mélanger tous les titres, ou à en débusquer au hasard des flâneries en librairie ou en bibliothèque.

un_lieu_incertain

Cette dernière remarque fut également le cas pour "Un lieu incertain" de Fred VArgas, trouvé dans le quartier en Boîte à lire, que je possédais pourtant.
Mais je n'avais pas lu comment Adamsberg allait rencontrer un 1er fils de 28 ans, surnommé Zerk et soupçonné d'avoir tué, éviscéré 2 victimes et comment son enquête allait le mener dans les Carpates et faire le lien avec la découverte dans un cimetière de Londres, Highgate, de souliers et chevilles découpées sur des morts et liées à son collègue Danglard.
Des situations extravagantes dont Fred vargas se tire allégrément avec une logique imperturbable.

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Commentaires
B
Merci pour ces bonnes idées. Bises
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L
J'ai bien aimé ce roman de Vargas qui nous entraine à la limite de l'irréel
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D
Merci pour ces deux découvertes enfin pour moi... je n'ai rien lu pendant mes vacances.... les loulous m'ont trop occupé... lol bises
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